DANSES


 
Dites traditionnelles, populaires, folkloriques et régionales, les danses sont vivantes et se conjuguent au présent. Témoin d'un passé plus ou moins récent suivant les régions où l'on se trouve, réactualisées ou dans la continuité d'une tradition dans certains cas.

Elles se conjuguent au passé. De manière spontanée et naturelle, nos anciens les pratiquaient avec leurs exigences, leurs styles, leurs particularités et leurs énergies.

                                                  
Elles se conjugueront également au futur juste pour se faire plaisir, mais avec la même passion et énergie dans leurs exécutions.
Pratiquées un peu partout en France, les danses dites traditionnelles vivent aussi grâce aux instruments de musique traditionnels. Accompagnées par les vielles, accordéons, cornemuses, violons, flûtes en tout genre, percussions, à la voix, mais également tous les instruments de factures plus récentes, c'est grâce aussi à eux qu'existent les danses.
La relation musicien-danseur est fondamentale et doit être dans un total respect l'un de l'autre. C'est elle qui amène le jeu à travers la danse et à travers la m
usique.
 
      

QUELQUES DANSES DE COUPLE


LES MAZURKAS

 
Originaires des pays de l'Est tout comme les polkas, redovas, varsoviennes... on les retrouve vers 1850 sous différentes formes en diverses régions (pointées, coupées, levées...) et sous des rythmiques plus ou moins rapides suivant le caractère qu'on veut lui imprimer.


LES SCOTTISHES
 
Originaires des îles britanniques, elles font leur apparition en France vers 1847. Tout comme la mazurka, les régions ont adapté des manières différentes (glissées, tournées, sautées...) de les pratiquer.
Scottish simple, à quatre, républicaine, luxey, pompogne, autrichienne en sont la preuve.


LES POLKAS
 
Aux alentours de 1850 tout comme ses consoeurs originaires des pays de l'Est (la Pologne entre autres), ce fut une danse à part entière avec la polka simple et ses déclinaisons tout aussi variées, polka piquée, polka bébé, polka piquée du Magnoac (Province de Bigorre), mais également la base de différentes danses (marin congo, congo à huit, quadrille d'Ossun, maristingo, branle du rat...).

                                                


AUTOUR DU RONDEAU ET DE TOUTE LA FAMILLE
Danse gasconne par excellence, sa forme la plus ancienne est la ronde vraie avec un pas très similaire avec les branles simples et doubles mais dans un style plus franc.
Appelé rondeau de 9, 
la déclinaison de la ronde en chaîne puis en couple eut raison de ce type de rondeau.
La pratique se cantonnant aujourd'hui aux rondeaux en chaîne (bien trop souvent dans une seule déclinaison au contrario de la richesse des pas et de ses différentes variations pratiquées au XIXème siècle) et rondeau à 2, lui aussi dans une forme et un style unique bien loin de ses racines.
Vert, Samatan, Casteljaloux, de Gironde, des Landes, du Lot et Garonne, du Gers, plusieurs régions, plusieurs lieux, plusieurs raisons de partager une richesse de notre patrimoine culturel.

 
1. Branle du haut-agenais (en couple)
2. Rondeau à 2 ( en couple)
3. Rondeaux en chaî
ne (chaîne courte "petites landes" ou longues plus de 4 danseurs)
4. Rondeu de 9 (en ronde vraie, demi-cercle et ligne)
5. Saut du lapin : déclinaison très éloignée du rondeau tout comme plusieurs autres danses dérivées également du rondeau (bigue biguette, frippet...)


LES CONGOS
 
Danses à figures issues de la contredanse (qui elle, date du XVIIème siècle environ).
Pratiquées des deux côtés de la Garonne, ces danses à figures modifient le comportement des danseurs qui se croisent, se rencontrent, s'évitent.
Si la plupart sont dansée en pas de polka ou en pas sautillés (marin congo, passage d'Agen, Sos, en cercle...), certains ont "collé" leurs pas bien spécifiques en créant un jeu et une histoire autour de ces nouvelles danses (Captieux, Luxey, Vert, Petit Lande).

1. à deux
2. en rond
3. à quatre

4. à huit


QUELQUES SPÉCIFICITÉS

LA CASTAGNE (châtaigne)

 
Danse de célébrations saisonnières qui se dansait essentiellement pour la fin des vendanges en Gironde (fête des accabailles du verbe acaba (en occitan) qui veut dire "achever"). 
Les grelots dont les danseurs étaient pourvus seraient destinés à chasser les mauvais esprits.


LA MESSE DE MINUIT
 
Danse de cortège utilisée par les villageois pour la sortie de la messe de Noël pour aller de l'église à la salle de réveillon.
La tradition voulait que l'on dansât "la messe de minuit" pour ouvrir et fermer le bal.


LES FILLES DE LIBOURNE
 
Danse réservée à la gente féminine, ronde effrénée ou toute l'énergie des danseuses vient jusqu'à vous.
Originaire des bordures de l'Isle, on en retrouve des traces dans un contexte différent en Béarn, sous forme de branle.


LE LOUP
 
Création chorégraphique autour du thème du loup qui, autrefois, occupait les forêts et montagnes de nos régions. La mobilisation populaire était de rigueur et la principale source de ces chasses était de faire du bruit, que ce soit par des cris ou en tapant les sabots au sol ou entre eux.


LA RONDE DES MARINIERS
 
Composition des pas et de la musique dans l'inspiration des anciennes rondes médiévales où le chant relatait une histoire de pays (histoire d'amour, de fait, de guerre ou de tragédie le plus souvent), accompagné de pas simples dans une forme ronde tournée vers les autres.
 
 



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